Chambres
Fière de travailler avec des personnes engagées et de convictions, je désire féliciter notre directrice des revenus, Brigitte Gauvin, car tout dernièrement, l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) annonçait la nomination de Brigitte à titre de présidente du conseil d’administration. Cette nomination en plus de susciter une certaine fierté pour l’équipe du Château Laurier Québec, m’a rappelé à quel point c’était important pour une entreprise comme la nôtre de pouvoir compter sur une ressource aussi précieuse. Avec sa fougue et son dynamisme, cette professionnelle de haut niveau sait gérer les défis qui lui sont confiés avec constance et goût du dépassement. Il ne fait aucun doute qu’elle saura relever ce nouveau défi avec brio.
Brigitte s’est jointe au conseil d’administration de l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) il y a quelque temps déjà. Et comme cette association peut désigner trois administrateurs sur le conseil de l’Association hôtelière du Québec (AHQ), elle n’a pas hésité à s’engager au niveau provincial. Un concours de circonstances l’a amenée à prendre la relève du président de l’AHRQ. Quand on la connaît et la côtoie, on ne s’étonne donc pas qu’elle ait accepté encore une fois ce défi étant donné sa volonté de s’engager pour développer une industrie touristique et hôtelière plus performante. Le désir de contribuer activement au succès touristique de la région de Québec, est une grande motivation pour elle. Comme elle se plait à le dire, « Québec, c’est tellement une belle destination ».
Si on l’interroge sur ses priorités comme nouvelle présidente de l’Association hôtelière de la région de Québec, elle répond spontanément : « L’actualité nous ramène constamment en avant-plan le problème de la pénurie de main d’œuvre. Nous sommes confrontés jour après jour à cet enjeu. Et ce n’est pas tout de recruter de bon candidats, il faut savoir les retenir en leur offrant de bonnes conditions et un climat de travail stimulant. Nous devons donc continuer de faire des représentations afin de créer un environnement qui facilite le recrutement et d’offrir le soutien nécessaire à nos membres pour fidéliser la main d’œuvre. Enfin, de concert avec l’Office du tourisme, nous voulons que les membres se prononcent sur l’utilisation des crédits marketing générés par la perception de la taxe sur l’hébergement ». Avec la performance actuelle de la région touristique de Québec, ces crédits marketing représentent près de 2 millions de dollars de revenus sur une base annuelle. Avec conviction, elle ajoute « Il faut que ces crédits soient utilisés de façon optimale dans l’intérêt de la destination et de l’ensemble des établissements d’hébergement ».
Laissez-moi vous relater son parcours des 18 dernières années avec nous…
Brigitte a été recrutée en 2000 au terme de sa formation en gestion hôtelière au Collège Mérici. Comme beaucoup de finissants, elle a fait ses premiers pas sur le marché du travail à la réception de l’hôtel. Par sa motivation et son amour de l’hôtellerie, elle a gravi les échelons jusqu’à ses fonctions actuelles. Après quelques années, elle s’est vue confier la direction de la réception du Manoir Lafayette, maintenant annexé à l’Hôtel Château Laurier Québec, puis la direction de notre autre établissement hôtelier le Château Bellevue. Puis, petit à petit, ses habilités en matière de gestion l’ont amenée à assumer de plus grands défis en étant impliquée directement dans la gestion des revenus des hôtels. On lui a proposé de se consacrer entièrement à cette tâche mais son attachement pour le Château Bellevue est trop fort. Le Château Bellevue constitue une bonne partie de son univers et de sa motivation, bref un établissement où elle se réalise. Brigitte ne se voie définitivement pas passer tout son temps à compiler et analyser des données dans son bureau, si motivante et importante soit cette tâche. Elle nous a donc proposé un aménagement du travail qui lui permet de continuer à demeurer en contact avec le produit et l’expérience au Château Bellevue, tout en assumant la responsabilité de la gestion des rendements comme directrice des revenus.
Elle est donc, non seulement, directrice du Château Bellevue, mais aussi la directrice des revenus pour le Château Laurier Québec et depuis peu, également pour le traiteur George V, une autre division de l’entreprise. Lorsqu’elle se présente sous ce dernier chapeau, plusieurs pensent qu’elle s’occupe de la comptabilité de l’hôtel. Cela s’explique sans doute parce que la dénomination de ce poste peut porter à confusion, mais surtout parce que cette fonction, si stratégique soit-elle, est plutôt méconnue.
Normal après tout, quand le commun des mortels pense à un hôtel, il voit un bâtiment, avec des chambres bien meublées et décorées, une réception et des aires communes comme des salles de réunion, un stationnement ou des équipements sportifs. Et, dans notre vie de tous les jours, nous sommes régulièrement confrontés à la publicité et aux offres proposées par des hôtels. Pas étonnant donc que l’on associe les métiers et professions de l‘hôtellerie à l’accueil, aux services et au marketing. Mais un hôtel, c’est également et surtout une entreprise qui doit générer suffisamment de revenus pour faire des profits. Et c’est ici qu’intervient le « revenue management », une discipline plutôt récente et des techniques qui visent à optimiser les revenus en jouant sur les prix, le nombre de chambres disponibles et la demande. Développées et utilisées dans un premier temps par les compagnies aériennes, ces techniques sont de plus en plus répandues dans le monde de l’hôtellerie. Plus concrètement, Brigitte consigne dans un chiffrier un grand nombre de données qui permettent de déterminer, plusieurs mois à l’avance, les stratégies de prix pour les différents segments de clientèles et de marchés auxquels nous nous adressons. L’ensemble de ces données permet d’évaluer la demande et de définir la tarification, afin de générer le meilleur rendement financier pour l’hôtel, tout en répondant le plus adéquatement possible aux attentes des différentes catégories de clientèles, que ce soit les organisateurs de congrès et de voyage de groupes, les gouvernements, les entreprises et bien entendu les voyageurs individuels. De nos jours, un bon nombre de clients utilisent les agences de voyages en ligne comme Booking.com et Expedia pour leurs recherches et réservations, Brigitte doit également voir à la gestion des relations et des inventaires avec ces géants qui occupent une grande place dans l’univers touristique.
L’avenir
Quand on lui demande quelles sont ses ambitions où comment elle se voit, elle nous répond tout simplement qu’elle se voit comme une ressource pour ses membres et collègues de l’industrie.