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Il y a un an, nous devenions membre d’Ôrigine artisans hôteliers. J’ai eu envie de vous en parler un peu plus et de prendre le temps, en ce début d’année, d’en faire un bilan. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec cette organisation, peut-être que l’appellation Hôtellerie Champêtre vous dit quelque chose.

Initialement axé sur une offre touristique de villégiature, Hôtellerie Champêtre émanait d’un désir du Ministère du Tourisme de valoriser les séjours en formule villégiature. Toutefois, en évoluant au rythme de son industrie, l’organisation a changé en 2018 en devenant une coopérative hôtelière sous le nom d’Ôrigine artisans hôteliers.

Incluant désormais les pôles urbains, la clientèle individuelle internationale est mieux représentée puisque les intérêts des jeunes voyageurs (surtout dans les grandes villes) ne sont pas les mêmes que pour les voyageurs plus expérimentés, qui eux recherchent davantage le confort et la tranquillité, ce que les séjours en villégiature peuvent offrir.

Peut-être ne le savez-vous pas, mais à l’inverse de nos voisins du sud, un grand nombre d’établissements hôteliers au Québec ne font pas partie d’une bannière. En effet, bien qu’il y ait parfois quelques opérations de séduction de la part de chaînes hôtelières pour acquérir des hôtels indépendants ici au Québec, à l’inverse des hôteliers américains, nous décidons de poursuivre l’aventure par nous-mêmes, nous basant sur nos instincts et notre expérience, plutôt que sur des standards prédéfinis.

Ainsi, en ayant un grand nombre d’hébergements indépendants, il est tout à notre avantage de nous regrouper afin d’avoir une offre plus forte, concurrentielle et distinctive avec les chaînes hôtelières omniprésentes.

En mettant de l’avant le fait que nous sommes des hôtels et des auberges de qualité et que nous sommes fiers de notre indépendance, nous embrassons ainsi une tendance lourde célébrée par les voyageurs d’aujourd’hui. Après tout, la qualité du lieu de port d’attache du voyageur fait toute la différence dans son appréciation de la destination touristique.

En quoi constitue ce réseau?

Autrefois appelé Hôtellerie Champêtre, le plus grand réseau d’auberges et d’hôtels indépendants du Québec a changé de nom l’an dernier pour refléter davantage la constitution des membres de sa coopérative. Comme nous, d’autres hôtels en milieu urbain font partie de ce réseau. Le choix de devenir la toute première coopérative hôtelière québécoise doit également être souligné. Ce modèle est davantage européen, mais jusqu’à présent, il reflète bien les valeurs et les besoins des membres qui le constituent.

Le changement d’orientation et le nouveau positionnement nous ont convaincus de rejoindre le réseau, afin de mettre de l’avant la qualité de notre accueil, le confort douillet et l’étendue de nos services, autant à l’Hôtel Château Laurier Québec qu’à l’Hôtel Château Bellevue. Désormais, Ôrigine artisans hôteliers mise sur la diversité de l’expérience proposée à la clientèle touristique. Et comme l’organisme est devenu une coopérative, la notion de membre du réseau prend tout son sens et les hôteliers indépendants peuvent davantage se prononcer sur les enjeux et les projets.

Bénéfices pour nos deux établissements

J’en ai parlé dans mon dernier billet de blogue, la collaboration entre les entreprises permet d’accroître notre compétitivité dans une industrie toujours en mouvement.

Ôrigine artisans hôteliers met en lumière et en valeur les artisans des hôtels, comme ça a été fait pour l’Hôtel Château Bellevue:

Et pour l’Hôtel Château Laurier Québec avec ma collègue Brigitte Gauvin:

À l’Hôtel Château Bellevue, nous avons observé des résultats satisfaisants pour la première année de partenariat grâce, entre autres, à la création de forfaits exclusifs aux membres Ôrigine.

Ce qu’est le réseau (développement et évolution)

Toujours très axé sur l’utilisation des cartes-cadeaux, le réseau met également de l’avant des forfaits afin de rendre l’expérience plus conviviale pour la clientèle diversifiée. Bien que la carte-cadeau et les forfaits soient encore très appréciés et utilisés, il faut garder à l’œil que la tendance favorise l’offre de nuitée uniquement, permettant une indépendance dans l’expérience, ce qui sera apprécié de notre clientèle urbaine. Il demeure que les forfaits en villégiature continueront d’exister, mais l’offre en milieu urbain sera actualisée. Ôrigine artisans hôteliers conservera ainsi son offre signature tout en s’adaptant.

Il existe un programme privilège pour les clients individuels partout dans le réseau : en ayant la carte fidélité (qui est gratuite, en passant!), à chaque réservation faite sur le site web du réseau, le client accumule 2 % de ses achats. D’autres bonifications sont également proposées lors de l’anniversaire de la personne pour encourager les gens à fréquenter des établissements différents, etc. Les montants accumulés sur la carte privilège permettront par la suite de réduire le coût d’un séjour ou encore d’acheter une carte-cadeau.

Il existe aussi un volet corporatif à l’offre du réseau, sous l’appellation d’Ô Affaires. Un peu à la manière d’un voyagiste, la section affaires est transactionnelle et permet d’obtenir des tarifs pour des locations de salles soit pour des réunions d’affaires, des réceptions (peut-être pour votre prochaine soirée des fêtes de bureau?), un congrès ou un événement spécial. Des questions précises permettent de cibler les besoins et d’offrir un lieu enchanteur pour la tenue des événements corporatifs. On pense souvent à la clientèle de voyageurs individuels internationaux (FIT) en villégiature, mais il y a aussi place à la clientèle corporative, bien qu’on se plaise à l’accueillir dans nos établissements urbains, comme c’est souvent le cas à l’Hôtel Château Laurier Québec!

Exemples de succès

Quelques établissements hôteliers membres de la coopérative se démarquent dans l’industrie et je voulais souligner leur succès ici :

Auberge Le Baluchon : Située en Mauricie, cette auberge offre en soi l’expérience d’un village écotouristique. Bien rares sont les clients qui ne s’y rendent que pour dormir. Il y a de quoi en profiter pour plusieurs jours là-bas : gastronomie, spa, yoga, activités extérieures hivernales (traîneau à chiens, motoneige, glissades sur tube, vélo des neiges), activités extérieures estivales (randonnée, équitation, canot ou kayak, vélo de montagne), fermette, découverte d’artisans locaux. Bref, de tout pour tous les goûts!

Aussi, ce qui doit être souligné, c’est leurs engagements et leurs gestes écoresponsables, qui me rejoignent directement, puisque vous le savez, les petits gestes pour le bien de l’environnement peuvent faire toute la différence.

Hôtel Cap-aux-Pierres : Situé dans la région de Charlevoix, plus spécifiquement sur la bucolique Isle-aux-Coudres, cet hôtel peut devenir un petit havre de paix en amoureux ou un magnifique terrain de jeux pour la famille. Le restaurant et le bar de l’hôtel y sont d’une qualité et à un prix honnête, si bien que même les gens du coin fréquentent l’endroit.

Auberge des Glacis  : Cet ancien moulin à farine est devenu, au cours des 25 dernières années, une auberge gourmande incontournable dans la région de Chaudière-Appalaches. Située à L’Islet, l’auberge propose une expérience gastronomique mémorable en plus d’offrir un hébergement de qualité. L’aubergiste, Nancy Lemieux, a d’ailleurs remporté le prix Hôtelière de l’année du Québec en 2017 lors du gala qui clôturait le congrès annuel de l’Association Hôtellerie Québec.

Hôtel Rive-Gauche Refuge gourmand : Situé à seulement 20 minutes de Montréal, ce complexe hôtelier au cœur de la Vallée-du-Richelieu saura vous charmer. Peut-être y avez-vous déjà séjourné, soit pour le travail ou pour une fin de semaine de plein air hivernal? L’impressionnante cave à vin et la qualité de son Bistro, le Coureur des bois sont autant de raisons pour lesquelles les gens repartent épatés de leur premier séjour.

Domaine Château-Bromont : Cette institution des Cantons-de-l’Est propose différents types d’expériences en un seul lieu : hôtel, auberge, condos et séjours de golf. Il n’est pas étonnant de comprendre pourquoi de nombreux clients, autant individuels que corporatifs, reviennent année après année.

Conclusion

Le regroupement Ôrigine artisans hôteliers est une belle et grande vitrine pour exposer les différents partenaires et permet à tous les établissements d’être mis de l’avant dans l’offre. Bien évidemment, pour avoir une visibilité entre autres sur le site Web, il faut que les hôteliers proposent d’offrir des forfaits exclusifs.

Pour ma part, après maintenant un an au sein de la coopérative, je conserve l’objectif que j’avais en tête en joignant Ôrigine artisans hôteliers : je souhaite participer à son évolution par mon regard différent sur l’offre d’hébergement étant donné notre positionnement urbain au sein de la coopérative.

Certains hôteliers nous regardent aller en nous demandant si cette façon de faire est dépassée, mais je crois fermement qu’en nous basant sur l’expérience tout en y intégrant des pratiques de gestion de l’offre actuelle, nous réussirons ensemble à aller chercher une nouvelle clientèle et à fidéliser les clients qui vivent l’expérience Ôrigine.

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Il y a quelques mois, je suis tombée sur un article plus que pertinent et motivant dans le journal Les Affaires qui proposait des idées pour faire avancer notre Québec actuel. Certains des éléments m’ont fait réagir et voici mes réflexions sur quelques idées proposées.

Casser la culture entrepreneuriale masculine

J’aime bien la perspective que les hommes puissent prendre un congé parental plus long que le congé de paternité de cinq semaines. En théorie, le congé parental peut être partagé entre la mère et le père, mais avouons-le, il est très rarement bien perçu pour l’employeur qu’un homme demande plusieurs semaines, voire des mois de « congé » parental. Qu’est-ce qui perturbe autant? Le fait que l’homme est encore typiquement associé à la fonction de pourvoyeur de la famille? Le fait que l’homme occupe plus souvent un rôle décisionnel dans les entreprises? Le fait que ça se nomme encore aujourd’hui un « congé » parental? Je n’ai pas encore d’enfant, mais cette réflexion m’amène à me questionner sur l’équité homme/femme encore aujourd’hui, en 2019.

Avec la valorisation de l’entrepreneuriat féminin, peut-être que le Québec de demain devra changer son regard sur le partage des responsabilités, même à l’extérieur du contexte de travail.

Selena Lu

Comme Selena Lu, présidente de la Jeune chambre de commerce de Montréal le suggère dans l’article, il faudra considérer des solutions incitatives ou obligatoires pour faire changer les choses. Les entreprises trop frileuses à accorder un congé parental à un père pourraient peut-être se faire réprimander par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST). Est-ce qu’un registre public, une amende ou un jugement deviendront nécessaires pour nous faire évoluer?

Collaboration des entreprises

On peut le répéter : seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. J’ajouterais même qu’ensemble on est plus forts. Je crois à cette maxime fermement, en particulier entre entreprises, et pour ceux qui ont eu l’opportunité de passer du temps à l’Hôtel Château Bellevue, vous connaissez peut-être déjà notre Coffre aux trésors. En créant des partenariats d’affaires avec d’autres établissements touristiques, nous nous assurons de proposer à nos invités la meilleure façon de découvrir la ville. Quelques restaurants et boutiques à distance de marche sont proposés par notre équipe à la réception.

Aussi, en étant membre d’Ôrigine Artisans Hôteliers, auparavant connu sous Hôtellerie Champêtre, nous faisons partie d’un réseau d’établissements (hébergements, restaurants et lieux d’activités) qui proposent une expérience authentique et de qualité. En faisant la promotion de ce réseau, nous permettons aux touristes d’ici et d’ailleurs de partir à la découverte de notre culture. En collaborant entre entreprises, en particulier dans l’industrie touristique, ça nous permet d’être davantage compétitifs dans un marché international et dans un contexte de pénurie d’emploi.

Aucune partisanerie politique

La politique est omniprésente au Québec, autant dans les projets qui font évoluer le Québec que dans les sujets de débat. Je crois qu’une solution intéressante pour amoindrir les effets de la partisanerie politique, c’est de miser sur l’éducation continue des citoyens de tous âges et peu importe la classe sociale. Ça permettrait à tous d’avoir une opinion moins biaisée et d’évoluer pour le bien de la collectivité.

Si nos députés prenaient plus le temps de nous écouter (individus, groupes et entreprises), sans vouloir à tout prix réaliser des promesses électorales qui ne font souvent pas l’unanimité dans la population avant l’entrée au pouvoir de leur parti, nous ferions peut-être des choix de société plus équitables.

Détrompez-vous, ce n’est pas une critique ouverte du gouvernement actuellement en place, c’est simplement une opinion générale, inspirée par les mots de monsieur Claude Béland dans l’article du journal Les Affaires. Je ne suis pas désillusionnée par la politique, au contraire, je crois que par nos dirigeants municipaux, provinciaux et fédéraux, on peut faire évoluer positivement notre société. Je l’ai dit et j’y crois : l’union fait la force et tous ensemble, on est plus forts!

Réduction des déchets et économie

Il n’y a pas très longtemps, je vous ai parlé de l’importance que j’accorde à l’environnement. Le Comité vert de nos entreprises met en place des initiatives afin de minimiser notre empreinte écologique. Ces décisions d’entreprise nous permettent d’avoir un impact positif à court et à long terme. Des initiatives toutes simples peuvent aider à modifier nos comportements de consommation. C’est le cas à l’hôtel puisque nous organisons entre employés une boutique interne qui permet d’échanger ou de vendre à moindre coût des objets et des vêtements de seconde main. Je ne peux qu’encourager ce genre d’initiative de la part de mon équipe. Et je l’avoue, ça me rend fière de voir leur intérêt sincère à faire leur part pour l’environnement et pour favoriser l’économie circulaire.

Quant à moi, je garde espoir que l’on trouvera, bientôt peut-être, une façon simple d’intégrer le compostage à nos pratiques d’affaires. L’intérêt y est, il ne reste plus qu’à déterminer la bonne façon de le faire, dans un lieu physique où nous n’avons pas l’environnement favorisant cette habitude. Peut-être que ça passera par l’ingéniosité des outils développés par Tero ou d’autres entrepreneurs québécois? Peut-être que mon intérêt est partagé par d’autres commerces et restaurants à proximité? Ça pourrait être intéressant d’en faire une décision durable provenant de la communauté.

Je suis aussi d’avis que le compostage et la récupération de nos matières résiduelles pour générer de l’énergie (par exemple, la biométhanisation – ne doivent plus être calculés comme un investissement monétaire classique envers lequel nous exigeons un retour sur investissement rapide. C’est un enjeu à long terme et l’investissement monétaire pour y arriver doit être calculé en conséquence. Les déchets des uns peuvent ainsi devenir la matière première des autres, favorisant ainsi l’économie circulaire. Solucycle, une entreprise d’ici qui s’investit dans la gestion et la récupération des résidus alimentaires à la source, est un exemple concret de l’applicabilité de ce type de solution.

Banque de gestionnaires pour reprendre des entreprises

Il y a un problème de relève entrepreneuriale et l’enjeu est criant. Je suis particulièrement sensible à ce sujet de par mon implication au Centre de transfert d’entreprise de du Québec, mais surtout parce que moi-même, je suis un exemple de relève entrepreneuriale.

Il faut trouver une façon de créer l’engouement et de faire connaître les outils et les lieux d’apprentissage qui existent déjà. Ici même à Québec, l’École d’entrepreneuriat de Québec fait la publicité pour son programme de relève entrepreneuriale PME. Peut-être qu’en faisant le parallèle avec de jeunes ambitieux, à partir du moment où tous leurs rêves professionnels semblent encore réalisables, nous pourrions développer une banque de relève en gestion? Est-ce que des campagnes de promotion dans les cégeps, les collèges et les universités peuvent être une piste de solution?Ou à l’opposé, avec une population vieillissante, pourquoi ne pas courtiser des gestionnaires aguerris, aux portes de la retraite, pour qu’ils fassent partie de cette banque de gestionnaires afin de pouvoir y jouer le rôle de mentor?

L’aventure est palpitante et il faut encourager plus de gens à reprendre nos entreprises… avant qu’elles soient achetées à l’étranger.

Quoi qu’il en soit, le portrait du Québec de demain est entre nos mains à tous et nous devons faire des choix judicieux, autant individuellement, qu’en tant que collectivités. Les entreprises, les dirigeants et les élus doivent travailler de pair pour faire évoluer notre société. C’est très stimulant de voir les défis qui se présentent à nous et il nous appartient d’y appliquer des solutions bénéfiques à l’ensemble de notre société québécoise. Et vous, quelles pistes de solution vous inspirent?

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Quand je parle de ma ville à quelqu’un qui ne l’habite pas, je présente Québec comme une ville de culture. On y retrouve un grand nombre d’opportunités de découvertes artistiques gratuites, pour tous les âges. L’été, les événements ont lieu surtout en plein air dans les nombreux parcs. Lorsque le temps frais s’installe, on peut profiter des places éphémères ou des activités culturelles intérieures.

Mes formes d’art préférées sont sans contredit la musique, le théâtre et les arts visuels. Mais je dois l’avouer, la musique est très présente dans mon quotidien, et ce, depuis un bon moment déjà. Le goût des arts, l’intérêt sincère, se développe dès le jeune âge chez l’enfant. Et quand on y goûte, on peut difficilement rester indifférent. Mais il faut le vivre une fois pour comprendre toute la richesse de l’expérience culturelle.

Crédit photo: Jean Cazes – Mon Limoilou

Nous sommes privilégiés à Québec avec toute l’offre (surtout l’été), dont plusieurs opportunités gratuites (entre autres lieux, il y a le Kiosque Edwin-Bélanger, des événements comme les fêtes de quartier, le Festival d’été de Québec avec sa section cœur du FEQ. Il y a aussi la Place d’Youville qui s’avère être un bon endroit, à plus d’un moment dans l’été, permettant de belles découvertes artistiques. L’avantage des événements gratuits, c’est qu’on y fait très souvent des rencontres musicales agréables et surprenantes. L’ouverture d’esprit permet de se laisser surprendre, sans avoir aucune attente. Et c’est souvent dans ces circonstances que j’en ressors éblouie.

À l’occasion, je me mets au défi d’essayer de vivre des expériences hors des sentiers battus. J’ai entre autres tenté l’expérience avec l’opéra. Je dois vous l’avouer, ça n’a pas été le coup de foudre, mais je veux tenter à nouveau l’expérience dans quelques années. Cette envie d’essayer de sortir de ma zone de confort m’a déjà poussé à essayer la danse contemporaine et grâce à cet apprentissage, j’ai maintenant une compréhension de cette discipline artistique qui me fait apprécier davantage ce type de danse.

Souvenons-nous qu’il y a à peine quelques années, les grands orchestres (Orchestre Symphonique de Québec et Orchestre Symphonique de Montréal) ont tenté une campagne de charme auprès d’un public plus jeune et ça a été un tel succès qu’encore à ce jour, les concerts avec les artistes invités me font accourir à ces événements. J’ai en tête le concert de Richard Desjardins et celui des Cowboys Fringants avec l’OSQ, pour lesquels je garde d’excellents souvenirs.

Crédit photo: Antoine Saito

Vous l’aurez peut-être deviné, je suis une grande fan du FEQ, entre autres puisqu’à notre hôtel affilié, l’Hôtel Château Laurier Québec, nous vibrons au rythme de ce festival, littéralement. Mais mon amour du FEQ a commencé très jeune. Vers l’âge de 5 ans, mes parents nous amenaient avec eux, ma petite sœur et moi, pour vivre la réalité tellement particulière d’un spectacle de musique. Notre initiation aux spectacles devant une foule s’est donc faite très tôt dans notre vie.

Festival d’été de Québec

Un spectacle marquant pour moi a été celui des Colocs au Centre municipal de Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine, en 1995. J’ai pleinement perçu la relation de proximité entre des artistes et leur public. Au-delà des paroles et des mélodies qui les liaient, j’ai perçu une connexion, une réciprocité qui n’existent que le temps d’une soirée. Il faut être là, à ce moment précis, pour le vivre et le comprendre. Comme quand on dit « J’y étais cette fois-là »…

Les Colocs

D’autres événements plus récents m’ont particulièrement marquée :

Le spectacle de Cat Empire à Montréal en 2013 : j’aime danser, me laisser emporter, vivre pleinement l’expérience pendant le spectacle. Et à celui-ci, je ne pouvais faire autrement que me lever et me laisser emporter par la fête.

Le spectacle de Florence and the Machine à Osheaga en 2015 : elle court, se donne sur scène, vit un réel moment de partage avec son public. Ça m’inspire de voir ce respect mutuel entre l’artiste et la foule, de part et d’autre.

Florence and The Machine – Osheaga 2015

Pour moi, participer à un concert, à un spectacle de musique, à un événement populaire comme ça, ce n’est pas une dépense. C’est un réel investissement dans une expérience qui sera assurément unique et qui m’emplira de bonheur. Je l’avoue, je budgète en conséquence de pouvoir aller voir un certain nombre de spectacles par année.

Un coup de cœur qui arrive à me surprendre encore aujourd’hui, c’est Gabrielle Shonk, dont j’apprécie la polyvalence vocale depuis un moment, mais que j’ai découverte sous un nouveau jour récemment, dans le cadre du Festival Québec Jazz en juin dernier. En effet, forte d’une formation en chant jazz, elle était tout à propos pour joindre six autres chanteuses exceptionnelles (dont la grande Sheila Jordan) pour nous faire vivre 7 générations de chanteuses jazz. J’ai vu ce spectacle et j’en ai encore le cœur rempli d’émotions. Je suis retournée la voir récemment à l’Impérial et, encore une fois, elle a réussi à surprendre son public. Cette fois-ci avec plusieurs nouvelles chansons et avec des collaborations créatives avec divers artistes invités dont Matt Holubowski, pour ne nommer que celui-là. J’avoue avoir une petite fierté de dire qu’elle est, elle aussi, de Québec.

Quand les découvertes ne proviennent pas de moi, ce sont parfois des amis qui me proposent de se joindre à eux pour aller voir un artiste, un groupe, connu ou non. Mes coups de cœur varient au gré des découvertes. Ça peut aller de la musique du monde (ceux qui me connaissent bien savent que j’ai un faible pour la musique aux rythmes latins). J’aime bien la musique francophone, mais pas nécessairement celle qui respecte les conventions de notre belle langue. J’aime le pluriculturalisme. J’aime une Charlotte Cardin qui enchaîne les chansons en français et celles en anglais. J’aime un Loud qui ponctue ses phrases d’expressions très actuelles pour imager sa prose. Le Festival d’été de Québec et le Festival Osheaga me permettent d’assouvir ma soif de musique émergente et de découvertes de nouveaux artistes, de nouvelles sonorités pendant cet événement grand public.

Crédit photo: Mathieu Arsenault

J’aime conserver une ouverture d’esprit à l’égard des différents types de musique parce que dans chaque style, ce qui ressort et qui me fait vibrer, c’est l’intensité de la relation performeurs/public pendant les spectacles. D’ailleurs, je trouve que l’on gagne à s’ouvrir aux goûts musicaux de ceux qui nous entourent. À l’Hôtel Château Bellevue, nous accordons une liberté aux employés autant qu’aux invités quant à l’ambiance musicale. On personnalise ainsi l’expérience, autant pour ceux qui sont de passage que pour ceux qui y travaillent quotidiennement. En entrant dans le hall, la prochaine fois que vous nous visiterez, tendez l’oreille pour essayer de reconnaître la pièce musicale. Et si vous êtes un peu curieux, vous essayerez peut-être de deviner qui est à l’origine de cette demande spéciale. Le préposé à la réception? Un employé d’entretien ménager? Les invités qui sirotent un verre dans le hall en regardant les beautés automnales du Vieux-Québec? Qui sait…

J’espère, à la fin de cette lecture, vous avoir donné envie de partager à votre tour vos coups de cœur musicaux, ceux qui vous inspirent dans votre vie personnelle comme dans votre vie professionnelle. Pour ma part, mon automne est bien teinté de culture et dans un prochain billet, je vous partagerai mes impressions sur la toute nouvelle salle de spectacle Le Diamant, récemment ouverte dans le Vieux Québec.

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Mon questionnement peut paraître choquant au premier coup d’œil, mais prenez le temps de me lire jusqu’au bout, vous comprendrez un peu mieux… et partagerez peut-être ma réflexion.

À mon avis, il existe des différences assez flagrantes entre un entrepreneur et une entrepreneure. Le type de leadership est assurément teinté par le genre, aussi bien que par l’expérience. L’entrepreneure a souvent un leadership plus subtil, elle a un côté relationnel plus développé, est sensible, à l’écoute, est plus empathique et a une compréhension fine de situations parfois complexes. On remarque la dichotomie entre autres lorsqu’il est question de gestion du changement. L’entrepreneure est à l’écoute des appréhensions de son équipe et démontre une grande capacité à répondre aux questionnements. Ça peut paraître cliché de l’écrire ainsi, mais je crois qu’il y a également une perception très différente entre les deux genres d’entrepreneurs et que cette distinction est soulignée davantage par les générations antérieures.

En soulignant constamment l’importance de favoriser l’entrepreneuriat au féminin, je crains que nous installions nous-mêmes le fameux « plafond de verre “. Pourquoi systématiquement penser que l’entrepreneuriat au féminin est plus faible que le même qualificatif au masculin? Je fais partie du conseil d’administration du Centre de transfert d’entreprises du Québec et lors du Sommet international du repreneuriat,

nous avons assisté à une conférence de la très réputée Danièle Henkel qui parlait entre autres d’empowerment féminin pour contrer le manque de confiance en soi et de la rareté des femmes qui se lancent en affaires dû à des défis supplémentaires vécus en entrepreneuriat. En discutant avec une chercheure suite à la conférence, j’étais plutôt d’accord avec son opinion puisque cette dernière trouvait que ce type de discours est un peu simpliste et qu’il manque de faits, de chiffres, de statistiques pour appuyer ces énoncés qui ne sont pas avérés selon elle.

Je pense que l’entrepreneuriat, peu importe notre genre, doit idéalement être encouragé tôt dans la vie de l’enfant. Vous connaissez peut-être la « Journée des petits entrepreneurs », événement annuel qui permet de favoriser le comportement entrepreneurial inné des enfants. La créativité et le leadership sont mis de l’avant et permettent d’accroître la confiance en soi chez les petits entrepreneurs, filles ou garçons. Il n’y a pas de discrimination et rien n’est genré, ce qui me laisse croire que la prochaine génération d’entrepreneurs ne parlera peut-être plus d’entrepreneuriat féminin, mais tout simplement de relève entrepreneuriale.

Des cours et des camps existent aussi pour les jeunes et les moins jeunes entrepreneurs, permettant à l’entourage des nouveaux initiés d’être à l’écoute, de les supporter et d’encourager les initiatives. La confiance en soi chez les jeunes doit être valorisée et favorisée, en particulier chez les jeunes filles. Avec mon père, je suis ambassadrice du Bal Père-Fille de Fillactive. Mon implication m’a fait prendre conscience d’une réalité que je ne connaissais pas. Encourager les jeunes filles à faire du sport et à ne pas laisser tomber une activité qu’elles aiment à cause du regard des autres, c’est aussi les encourager à se faire confiance à elles-mêmes et leur donner des outils pour avancer dans leur vie, malgré les obstacles sociaux qu’elles pourront traverser. On entend souvent parler d’organismes louables comme le YWCA qui favorise le bien-être, la sécurité et le plein potentiel des femmes et des filles et contribue à les amener vers le meilleur d’elles-mêmes, formant ainsi un tissu social plus inclusif. Mais avant de voir des femmes vivre de telles situations, j’ai espoir qu’en formant de jeunes filles et en sensibilisant les proches et la société en général, nous verrons évoluer plus de jeunes femmes confiantes et sûres d’elles-mêmes.

Pour ma part, j’ai vu évoluer mon père, qui lui-même suivait les traces de son père. Comme je faisais déjà preuve d’un leadership évident dans le clan des petits-enfants de la famille Girard, il semblait naturel aux yeux de mon entourage que je prenne le relais de l’entreprise familiale. J’ai aussi remarqué que peu importe les industries au Québec, il y a de plus en plus de tandems père-fille. Ce type de partenariat professionnel donne une dynamique intéressante, peut-être moins conflictuelle. On est bien loin de l’idée préconçue qu’une entreprise passe de père en fils. D’ailleurs, saviez-vous qu’une fille qui provient d’une famille d’entrepreneur a 2,9 % de « chances » de devenir entrepreneure elle-même, comparativement à une proportion de 1,6 % chez les garçons?

Voici quelques-unes des femmes entrepreneures qui m’inspirent, pour diverses raisons. Je voulais en quelque sorte leur rendre un humble hommage ici en vous les présentant.

Ces jeunes entrepreneures de Québec ont su innover dans le marché du détail québécois et continuent d’épater :

Andréanne Marquis de Womance

Marie-Hélène David et Mylène Cusson de Kanevas

Ces jeunes chercheuses entrepreneures ont voulu mettre à profit leurs connaissances poussées dans leur domaine de la recherche pour innover et la concrétisation de leur volonté me rend admirative :

Rachelle Séguin et Andrea Gomez de Omy

Elizabeth Coulombe et Valérie Laliberté de Tero

Étant moi-même une repreneure comme elle, cette entrepreneure de mon industrie a une vision et une philosophie d’affaire que j’apprécie particulièrement. Elle est une inspiration pour moi (et pour d’autres entrepreneures dans la grande industrie du tourisme et même au-delà…) grâce à son flair et son instinct: Christiane Germain

Cette gestionnaire d’expérience m’inspire par son type de gestion depuis que je l’ai connue en tant que doyenne à l’ESG UQAM à travers mon parcours scolaire et mes implications universitaires : Ginette Legault est une femme de vision et de projets, une vraie intrapreneure selon moi!

Finalement, mon coup de cœur d’entrepreneurs, bien que je les trouve toutes inspirantes : Anja Okuka du Café Castello est une femme de coeur et de passion.

Malgré mon questionnement initial, je suis parfaitement en accord avec les programmes de développements de compétences/leadership féminins (par exemple le défi 100 jours de l’Effet A et Leadership au féminin. Je crois toutefois que quand on se lance dans le développement des affaires, il ne faut pas se cloisonner à un monde féminin parce que c’est à ce moment, souvent trop rapidement au début d’une carrière, que les portes se ferment. Pourquoi ne pas favoriser le mentorat, peu importe que le mentor soit un homme ou une femme?

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Dans notre panorama hôtelier québécois, certains établissements ont un historique fort impressionnant et peuvent se targuer d’être déjà centenaires. Avec toutes les transformations qu’a vécues la vieille capitale depuis sa fondation, je trouve que ça demeure inspirant, mais encore si peu courant de voir des hôtels bien établis évoluer au fil des décennies.

Le voisin le plus célèbre de l’Hôtel Château Bellevue a célébré récemment ses 125 ans. Se terminant le 18 décembre dernier, jour même de ses 125 ans, de nombreux événements ont souligné cet anniversaire enviable du très réputé Château Frontenac. Loin de moi l’envie de jalouser cette longévité, mais je me suis posée la question à savoir ce que serait l’Hôtel Château Bellevue le jour de ses 125 ans et cette réflexion m’a fait rêver. Avouez que le panorama qu’offrent les chambres de l’Hôtel Château Bellevue inspire le rêve…

Dans ma lubie, je pars d’abord de la situation où nous sommes, en ce moment même, après 33 années d’hospitalité hôtelière (ma famille a fait l’acquisition des lieux en 1986), avec le regard tourné vers ce qui a été accompli bien avant que j’aie l’opportunité de diriger l’hôtel. Avant d’être l’établissement hôtelier que vous connaissez aujourd’hui, une histoire familiale riche s’est écrite sur la rue de la Porte. Depuis l’extérieur, vous pouvez constater qu’il fut une époque où 4 maisons distinctes se côtoyaient. Aujourd’hui, ces maisons forment un tout : notre Hôtel Château Bellevue. Avant l’achat par ma famille en 1986, voici ce qui se cachait derrière chacune de ces adresses :

10, rue de la Porte : le Manoir Laurentien

12, rue de la Porte : le Castel du Parc

14, rue de la Porte : le Manoir Laporte

16, rue de la Porte : le Château Normandie, devenu par la suite le Manoir Bellevue

Bien qu’on en sache un peu sur ce qui se cachait derrière ces portes, je serais curieuse d’en savoir un peu plus sur ces petits hôtels qui semblent être disparus de la mémoire collective. Aurais-je, parmi mes lecteurs ou parmi nos invités, des gens qui y ont déjà séjourné avant même que l’on en fasse l’Hôtel Château Bellevue que nous connaissons aujourd’hui?

J’aime comprendre d’où l’on vient pour mieux apprécier où l’on va. Saviez-vous que jusqu’en 1997, notre rue s’appelait la rue Laporte? Ce n’était pas pour rendre hommage à un Laporte, mais bien pour faire référence à une porte dans une fortification qui n’existe plus. Donc depuis un peu plus de 20 ans, notre rue s’appelle désormais la rue de la Porte. Et les maisons dominant le jardin des Gouverneurs, anciennement les portes 10 à 16, font partie de maisons de location qui ont été construites à la demande de la veuve de Simon Peters, au tout début du 20e siècle. C’est intéressant de savoir que depuis le début de la construction de ces maisons, les lieux étaient voués à l’hébergement des passants et des touristes, non? Et si le nom de Simon Peters ne vous dit rien, peut-être qu’en vous disant que cet architecte est derrière la beauté des lieux du Domaine Cataraqui, cela vous donnera envie d’en connaître un peu plus sur lui. Mais je m’égare…

Ce qui a été accompli par les générations précédentes chez les Girard m’inspire à poursuivre l’évolution de l’hôtel, dans le respect des traditions familiales tout en restant actuel et en concordance avec les pratiques de l’industrie. Depuis le début de nos activités, nous le disons : nous sommes privilégiés d’être situés dans ce qui constitue le cœur du Vieux-Québec et nous sommes conscients de cette chance. Il m’apparaît évident que dans la continuité de nos activités, l’accent sera toujours mis sur le privilège de notre emplacement, sur la tranquillité du voisinage et sur l’accueil chaleureux que nous offrons à tous nos visiteurs.

Au jour d’aujourd’hui, j’ai le privilège de poursuivre le travail de mon père, en conservant les valeurs familiales dans l’entreprise, mais avec un souci de qualité bien actuel. Déjà, en observant les tendances du domaine de l’hôtellerie, je me réjouis de constater que comme bon nombre d’hôtels, nous privilégions des éléments qui sont fréquemment cités en exemple. Tout dernièrement, je vous ai parlé de mon souci de l’environnement et de nos actions concrètes pour faire notre part dans le développement durable. Aussi, j’aime souligner que les invités de l’Hôtel Château Bellevue apprécient leur séjour non seulement pour le confort de leur chambre, mais surtout pour l’expérience du séjour.

Cette culture de l’expérience ne doit jamais être délaissée au profit d’une technologie facilitant la rapidité et l’efficience d’un service d’hébergement. Vous comprenez certainement que ces valeurs et ces façons de faire qui m’ont été transmises par mon père et mon grand-père me tiennent à cœur et que tout comme notre voisin de 125 ans, l’Hôtel Château Bellevue conservera son cachet historique non pas seulement par son architecture et son décor, mais aussi par la chaleur de l’accueil et le service personnalisé du personnel dédié. Je douterais bien qu’un majordome automate vous accueille dans les prochaines années, lorsque vous séjournerez chez nous. La technologie évolue rapidement, mais nos valeurs humaines et de proximité seront toujours mises de l’avant dans les efforts d’évolution numérique.

En regardant plus loin, je me projette déjà avec une relève qui saura garder le cachet et l’esprit familial propre à notre hôtel. Au fil des décennies, avec une technologie omniprésente, nous pourrons et nous devrons tirer notre épingle du jeu en offrant un service des plus humains avec cette motivation constante à toujours vouloir faire mieux. L’accueil et la chaleur des gens deviendront peut-être une expérience que les voyageurs vivront de moins en moins, même dans une destination aussi conviviale que Québec. À l’Hôtel Château Bellevue, nous conserverons, je le souhaite sincèrement, cette ambiance chaleureuse et réconfortante.

Enfin, j’aspire à voir, d’un œil fier, la réputation désormais bien assumée et non plus secrètement gardée, de cet établissement tellement représentatif de l’accueil de Québec. Que ce soit une relève directement de la famille Girard ou un employé aspirant à développer son potentiel de gestion, je veux avoir dans mon regard, moi aussi, cette lueur de fierté d’avoir permis à l’hôtel d’évoluer au fil des années, sans jamais négliger l’accueil chaleureux qui nous distingue.

En attendant de nous approcher des 125 ans de l’Hôtel Château Bellevue, je vous invite, si vous ne l’avez pas déjà fait, à visiter l’intérieur du Château Frontenac en cette année particulière. Vous l’avez vu sous tous ses angles extérieurs, mais prenez le temps d’admirer les splendeurs qu’il renferme. Profitez-en pour suivre un guide, vous apprendrez certainement quelques secrets historiques.

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L’environnement est un sujet d’actualité et comme vous, chers lecteurs, cette préoccupation est au cœur de mon quotidien. À tous les jours, j’essaie de prendre des décisions éclairées pour nos entreprises et au-delà de mon implication personnelle, il me fait toujours plaisir de parler des démarches écoresponsables de nos entités (Hôtel Château Bellevue, Hôtel Château Laurier Québec et le George V service banquets et traiteur). Vous comprendrez rapidement que certaines des plus grandes réalisations qui me rendent fière peuvent parfois passer inaperçues. Je vous propose aujourd’hui de visiter les coulisses de l’hôtel, en vous présentant des exemples concrets d’initiatives écologiques que nos invités ne peuvent pas nécessairement voir pendant leur séjour avec nous.

Peu de gens le savent, à l’extérieur des membres de notre personnel, mais parmi nos trois commerces, un Comité vert a été formé il y a maintenant près de dix ans. Ce comité s’assure non seulement de la mise en pratique des politiques écoresponsables, mais propose également des activités de sensibilisation auprès du personnel. J’en fais moi-même partie et avec les six collègues qui forment ce comité, nous tentons de mettre de l’avant des initiatives qui suscitent l’engagement. Afin d’assurer une représentativité optimale, les participants proviennent principalement de l’Hôtel Château Laurier Québec, plus spécifiquement de l’entretien ménager, de la réception, de l’entretien technique, des ventes ainsi qu’une personne du George V et une personne de l’Hôtel Château Bellevue. À titre d’exemples, nous proposons des conférences à participation volontaire sur des sujets aussi divers que des idées originales de smoothies et de boîtes à lunch santé, la planification financière personnelle, la gestion du frigo à la maison, etc. Aussi, nous offrons directement à l’hôtel, deux sessions de cours hebdomadaires de yoga et de Pilates à notre équipe. Mens sana in copore sano, il faut donc que le corps et l’esprit puissent être en santé pour mettre en application cette citation de la Satire X de Juvénal.

Au quotidien dans l’hôtel, nous voulons prendre soin de notre environnement par des gestes concrets que vous avez peut-être remarqués. Le savon dans chacune des chambres provient d’une petite entreprise de la région de La Baie, la Savonnerie Chèvre-Feuille, qui fabrique de façon artisanale du savon en barre fait de lait de chèvre et d’huiles végétales pures. Vous constaterez de plus en plus, au fil des années, que les achats locaux sont mis de l’avant dans notre politique d’achats. Aussi, une initiative a été remarquée très rapidement par nos invités (peut-être faites-vous partie des fins observateurs?): nous n’avons plus de gobelets à café, favorisant ainsi l’utilisation de tasses lavables. Au nombre d’adeptes de café qui s’arrêtent par le hall de l’hôtel, nous avons rapidement constaté que ce changement pouvait avoir de grandes répercussions positives.

Mais prendre soin de l’environnement, ce n’est pas seulement une préoccupation liée à la nature. Ça veut aussi dire prendre soin de la société et de l’économie, se soucier des gens qui nous entourent et consommer de façon réfléchie et plus responsable. Chaque automne, nous encourageons toute notre équipe à prendre part au Défi sans auto, qui souligne une fois par année, pendant une semaine, l’importance de favoriser la mobilité durable. Cette initiative a non seulement des bienfaits sur l’environnement, mais la société s’en porte mieux, quand on réussit à alléger la congestion automobile! Nous ferons encore notre part cette année, en septembre prochain.

Prendre soin de son environnement, au sens large, c’est également prendre soin des gens qui nous entourent. Nous organisons à l’occasion des activités sociales comme la revitalisation des savons organisée l’an dernier pour souligner le Jour de la Terre. Les activités sociales nous permettent un rapprochement au sein de nos équipes de travail, créant ainsi une relation plus amicale entre collègues. Cette activité précise a permis non seulement d’éviter de gaspiller du savon, mais en plus, tous les participants sont repartis avec une grande quantité de savon à utiliser à la maison.

L’engagement environnemental peut être aussi bien personnel que social. Pour favoriser un effort de groupe, nous proposons aux équipes de travail de signer, en tant que groupe, le Pacte pour l’environnement. Ce Pacte a eu une belle visibilité en 2018, par de nombreux artistes, qui ont décidé d’agir individuellement pour donner un exemple réel et concret, encourageant tout le monde à le signer et à changer nos habitudes de vie. À l’hôtel, ce que nous désirons inculquer grâce au Pacte, c’est la responsabilisation des équipes de travail, autant les gens de l’administration que les gens de premières lignes, ceux et celles que vous croisez lors de votre séjour à l’hôtel. En nous donnant un défi commun sur les lieux du travail, pour améliorer par exemple notre consommation de papier non recyclé, nous pouvons faire une différence.

Parmi nos appuis sociaux, certaines causes me tiennent, ou plutôt nous tiennent particulièrement à cœur. Des petits gestes sont devenus une saine habitude dans nos pratiques, autant à l’Hôtel Château Bellevue, qu’à l’Hôtel Château Laurier Québec ou même au George V. Entre autres, lorsque nous changeons nos serviettes, parfois par usure, parfois pour mettre à jour notre image de marque, nous donnons celles-ci à des organismes d’accueil des gens de la rue. Les meubles qui nous paraissent désuets sont donnés à la Ressourcerie ou permettent même parfois de meubler des logements étudiants. Enfin, une multitude de biens sont acheminés au SAAI, un service d’accueil des immigrants. Il arrive à l’occasion de demander l’appui de nos collègues en organisant des collectes selon les besoins saisonniers (sacs à dos pour la rentrée scolaire, manteaux chauds pour l’hiver, etc.).

Certaines causes reviennent dans nos priorités chaque année. En voici quelques exemples, qui vous inspireront peut-être à donner vous aussi, que ce soit du temps en bénévolat, des biens ou de l’argent:

  • Fondation de la Faune : au fil des années, depuis un certain moment, nous redonnons un certain pourcentage de nos recettes en location de chambres et en banquet pour le Jour de la Terre.
  • Centre Psychopédagogique – École Saint-François, qui vient en aide aux jeunes avec des troubles de comportement et d’apprentissage. C’est important pour nous d’appuyer ce Centre puisque nous participons à la scolarisation de jeunes qui ont besoin d’un encadrement adéquat. Ces jeunes sont les adultes de demain et nous croyons en leur potentiel.
  • Centraide Québec Chaudière-Appalaches, qui est, je dois l’admettre, notre cause phare. Nous faisons annuellement des activités de financement et nous avons la certitude que notre implication permet d’offrir du réconfort et d’améliorer la qualité de vie de gens qui sont tout près de nous. Tous ensemble, nous pourrons déjouer les statistiques de pauvreté et d’exclusion.
  • Société Alzheimer de Québec : Il s’agit d’une cause qui nous touche personnellement. D’ailleurs, notre président siège sur le CA depuis 2009. Chaque année, nous formons une équipe pour la Marche de l’Alzheimer et participons au Cocktail-bénéfice.

Finalement, cette année, pour souligner de façon originale le Jour de la Terre, les invités qui séjourneront avec nous le 22 avril recevront une petite surprise, qui sera le résultat d’une activité de groupe entre collègues. Nous avons dernièrement confectionné des bombes à fleurs, mieux connues en anglais sous le terme seed bombs. Cette technique particulière de plantation est redevenue actuelle grâce à un agriculteur japonais du nom de Masanobu Fukuoka et ses nendo dango. Nous espérons que tout le monde puisse fleurir sa ville, mettre un peu de couleur dans les endroits trop gris, trop froids. Si vous avez l’opportunité d’avoir entre les mains une de ces petites bombes de bonheur, s’il vous plaît ne résistez pas à la tentation de la lancer là où il manque de vitalité! N’est-ce pas un geste symbolique de lancer ces boules de bonheur dans une nature que nous célébrons tous en chœur en cette Journée de la Terre?

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Pour quiconque a déjà déambulé dans les rues du Vieux-Québec, il est évident que l’art visuel fait partie du décor de la ville. Que ce soit par la présence d’artistes peintres dans la rue du Trésor, par les galeries d’art que l’on retrouvent dans les petites rues à proximité du Vieux-Port, par les peintures, les gravures et les sculptures que l’on peut acheter dans les nombreuses boutiques souvenir, l’art se retrouve partout.

Si vous avez logé récemment à l’Hôtel Château Bellevue ou même si vous avez simplement pris le temps d’entrer dans notre lobby, vous aurez certainement remarqué l’œuvre moderne qui s’y trouve. Les fidèles lecteurs du blogue le savent: j’aime ce qui est beau et l’art sous toutes ses formes m’interpelle. Cet intérêt s’étend à l’art visuel et c’est pour cette raison que bien que l’hiver soit désormais bien installé, je me permets de vous parler d’un événement qui appelle la fin de la saison et le renouveau: la Manif d’Art – Biennale de Québec.

Ce festival d’art contemporain est un incontournable pour les curieux qui désirent découvrir de nouveaux artistes visuels d’aujourd’hui. Du 16 février au 21 avril 2019, vous pourrez voir des artistes contemporains d’ici et d’ailleurs qui mettront à l’épreuve la curiosité et la perception des visiteurs. Que vous soyez amateurs d’art contemporain ou non, cette forme d’art visuel permet de mettre nos propres mots sur des images ou encore sur des sculptures parfois provocantes. Cette expérience ne vous laissera pas de glace, j’en suis certaine!

Mon premier contact avec la Manif d’Art s’est fait un peu par hasard: en marchant dans notre belle ville, j’ai vu des œuvres insolites qui trônaient au milieu de lieux que j’avais pourtant l’habitude de fréquenter. Je me suis bien évidemment demandé ce que c’était, puisque ces œuvres n’y étaient pas auparavant. Et c’est alors que mon introduction avec la Biennale a eu lieu.

Depuis cet événement révélateur, j’ai commencé à m’impliquer dans le Cercle 179 de la Fondation du Musée National des beaux-arts du Québec (MNBAQ) afin de permettre un rayonnement de ce lieu important auprès d’une clientèle plus jeune. Si vous n’y êtes pas allés depuis quelque temps, je vous encourage fortement à retourner au MNBAQ non seulement pour y voir l’exposition De Ferron à BGL afin d’y admirer un panorama intéressant de l’histoire de l’art contemporain québécois, mais aussi pour y voir le pavillon Pierre Lassonde, inauguré il y a un peu plus de deux ans et dans lequel sont présentées les expositions d’art contemporain. D’ailleurs, je suis très fière de m’engager auprès du nouveau projet novateur Constellation. Il s’agit d’un programme ayant comme objectif de faire rayonner l’art actuel et je suis honorée d’y contribuer en tant que mécène cette année.

La Manif d’Art est une opportunité de s’initier à l’art contemporain et j’aime que ce type d’art pousse à la réflexion personnelle. Tout d’abord, on regarde une œuvre. Ensuite, on la met dans son contexte, dans le lieu où elle se trouve. Finalement, les plus curieux, comme moi, ouvrent leurs horizons et se permettent une analyse en mettant leurs propres mots sur les perceptions vécues, ce qui nous fait apprécier l’expérience dans son ensemble. Cette forme d’art est très vivante: certaines œuvres y seront seulement le temps de la Biennale et d’autres y resteront un peu plus longtemps. Ces œuvres, alors hors contexte, permettront assurément une interrogation de la part des visiteurs et un contact spontané avec l’art contemporain se fera. J’ai l’impression que dans ce contexte un peu surprenant, il y a quelque chose de magique.

Plus précisément, la thématique de la Biennale est “Si petits entre les étoiles si grands contre le ciel”. Cette phrase si imagée est tirée d’un des textes du grand Leonard Cohen, artiste québécois dont la réputation n’est plus à faire. Cette thématique très recherchée veut attirer l’attention du public sur le fil conducteur reliant l’art et la vie quotidienne de l’individu. Je vous invite à conserver cette intention en tête lorsque vous irez faire un tour à la Biennale, cela vous permettra de vivre un moment plus significatif puisque la futilité sera remplacée par l’expérience.

Voici quelques artistes qui attirent mon attention et pour lesquels je me réserve du temps pendant la Manif d’Art:

À la Maison de la littérature, pendant toute la durée de la Biennale, vous pourrez y vivre Terres éloquentes, en conversation avec Mathias Mark, exposition solo et œuvre publique de l’artiste Anne-Marie Proulx. J’aime particulièrement le lieu. Ce qui m’attire dans cette exposition, c’est l’origine de l’art, puisque j’ai un grand intérêt pour l’art innu et autochtone.

Un autre artiste qui suscite mon intérêt est Oliver Beer. Artiste anglais qui présente une installation colorée et cacophonique réalisée avec la collaboration d’un nombre impressionnant d’enfants. Cette expérience a lieu à la Galerie des arts visuels, qui est d’ailleurs un autre lieu intéressant à visiter. Ces deux propositions démontrent l’accessibilité de la Manif d’Art partout en ville pour tous les amateurs et novices d’art contemporain.

La P’tite Manif est une initiative pour permettre à tous les curieux, les plus petits comme les plus grands, de vivre l’accessibilité de cette forme d’art. Une programmation complète est conçue pour les enfants, dans laquelle une équipe d’animation propose diverses activités aux enfants et aux familles. Le lieu de rendez-vous pour ces activités est la Bibliothèque Gabrielle-Roy.

De plus, il va sans dire que vous devrez réserver quelques heures à votre horaire chargé pour aller voir l’exposition centrale au MNBAQ, laquelle regroupera 15 artistes de renom. Les artistes que j’ai particulièrement hâte de découvrir sont :

Meryl McMaster : artiste canadienne qui explore à travers la photographie l’univers imaginaire autochtone;

Britta Marakatt Labba : artiste suédoise qui nous fait découvrir, à travers ses broderies, les traditions autochtones d’ailleurs;

Fanny Mesnard  : artiste de Québec qui met en scène humains et animaux dans des tableaux bigarrés;

 

Tomas Saraceno : artiste argentin qui redéfinit l’éloquence des sculptures;

Cornelia Parker : artiste anglaise qui vous fera lever la tête avec ses sculptures suspendues. J’aime particulièrement le fait que les œuvres de cette femme inspirante et créative sont créées à partir de matériaux recyclés.

Il n’est donc pas étonnant de constater le succès de la Biennale qui en est à sa neuvième édition. Et à notre façon, nous participerons à cet événement en accueillant quelques artistes au Château Bellevue, leur permettant de vivre un séjour bien moderne, mais ancré dans un décor historique.

En terminant, je me permets de vous souligner que l’Hôtel Château Laurier Québec fera partie de la liste des lieux d’expositions. Une œuvre de Jack Bishop, artiste peintre canadien, sera en résidence dans le foyer des Plaines (foyer de la salle de bal) de l’hôtel. Ses peintures confondent les sceptiques puisqu’on peut avoir l’impression de regarder une photo alors qu’en réalité, les nombreux coups de pinceaux de cet artiste nous ramènent à un paysage hyperréaliste pour certains…et d’un romantisme flagrant pour d’autres. L’ensemble de son œuvre propose des panoramas qu’on voit parfois au fil des voyages en voiture. Si vous vous trouvez dans le coin du Château Laurier, faites-y un petit arrêt; peut-être m’y croiserez-vous?

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Fière de travailler avec des personnes engagées et de convictions, je désire féliciter notre directrice des revenus, Brigitte Gauvin, car tout dernièrement, l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) annonçait la nomination de Brigitte à titre de présidente du conseil d’administration. Cette nomination en plus de susciter une certaine fierté pour l’équipe du Château Laurier Québec, m’a rappelé à quel point c’était important pour une entreprise comme la nôtre de pouvoir compter sur une ressource aussi précieuse. Avec sa fougue et son dynamisme, cette professionnelle de haut niveau sait gérer les défis qui lui sont confiés avec constance et goût du dépassement. Il ne fait aucun doute qu’elle saura relever ce nouveau défi avec brio.

Brigitte s’est jointe au conseil d’administration de l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) il y a quelque temps déjà. Et comme cette association peut désigner trois administrateurs sur le conseil de l’Association hôtelière du Québec (AHQ), elle n’a pas hésité à s’engager au niveau provincial. Un concours de circonstances l’a amenée à prendre la relève du président de l’AHRQ. Quand on la connaît et la côtoie, on ne s’étonne donc pas qu’elle ait accepté encore une fois ce défi étant donné sa volonté de s’engager pour développer une industrie touristique et hôtelière plus performante. Le désir de contribuer activement au succès touristique de la région de Québec, est une grande motivation pour elle. Comme elle se plait à le dire, « Québec, c’est tellement une belle destination ».

Si on l’interroge sur ses priorités comme nouvelle présidente de l’Association hôtelière de la région de Québec, elle répond spontanément : « L’actualité nous ramène constamment en avant-plan le problème de la pénurie de main d’œuvre. Nous sommes confrontés jour après jour à cet enjeu. Et ce n’est pas tout de recruter de bon candidats, il faut savoir les retenir en leur offrant de bonnes conditions et un climat de travail stimulant. Nous devons donc continuer de faire des représentations afin de créer un environnement qui facilite le recrutement et d’offrir le soutien nécessaire à nos membres pour fidéliser la main d’œuvre. Enfin, de concert avec l’Office du tourisme, nous voulons que les membres se prononcent sur l’utilisation des crédits marketing générés par la perception de la taxe sur l’hébergement ». Avec la performance actuelle de la région touristique de Québec, ces crédits marketing représentent près de 2 millions de dollars de revenus sur une base annuelle. Avec conviction, elle ajoute « Il faut que ces crédits soient utilisés de façon optimale dans l’intérêt de la destination et de l’ensemble des établissements d’hébergement ».

Laissez-moi vous relater son parcours des 18 dernières années avec nous…

Brigitte a été recrutée en 2000 au terme de sa formation en gestion hôtelière au Collège Mérici. Comme beaucoup de finissants, elle a fait ses premiers pas sur le marché du travail à la réception de l’hôtel. Par sa motivation et son amour de l’hôtellerie, elle a gravi les échelons jusqu’à ses fonctions actuelles. Après quelques années, elle s’est vue confier la direction de la réception du Manoir Lafayette, maintenant annexé à l’Hôtel Château Laurier Québec, puis la direction de notre autre établissement hôtelier le Château Bellevue. Puis, petit à petit, ses habilités en matière de gestion l’ont amenée à assumer de plus grands défis en étant impliquée directement dans la gestion des revenus des hôtels. On lui a proposé de se consacrer entièrement à cette tâche mais son attachement pour le Château Bellevue est trop fort. Le Château Bellevue constitue une bonne partie de son univers et de sa motivation, bref un établissement où elle se réalise. Brigitte ne se voie définitivement pas passer tout son temps à compiler et analyser des données dans son bureau, si motivante et importante soit cette tâche. Elle nous a donc proposé un aménagement du travail qui lui permet de continuer à demeurer en contact avec le produit et l’expérience au Château Bellevue, tout en assumant la responsabilité de la gestion des rendements comme directrice des revenus.

Elle est donc, non seulement, directrice du Château Bellevue, mais aussi la directrice des revenus pour le Château Laurier Québec et depuis peu, également pour le traiteur George V, une autre division de l’entreprise. Lorsqu’elle se présente sous ce dernier chapeau, plusieurs pensent qu’elle s’occupe de la comptabilité de l’hôtel. Cela s’explique sans doute parce que la dénomination de ce poste peut porter à confusion, mais surtout parce que cette fonction, si stratégique soit-elle, est plutôt méconnue.

Normal après tout, quand le commun des mortels pense à un hôtel, il voit un bâtiment, avec des chambres bien meublées et décorées, une réception et des aires communes comme des salles de réunion, un stationnement ou des équipements sportifs. Et, dans notre vie de tous les jours, nous sommes régulièrement confrontés à la publicité et aux offres proposées par des hôtels. Pas étonnant donc que l’on associe les métiers et professions de l‘hôtellerie à l’accueil, aux services et au marketing. Mais un hôtel, c’est également et surtout une entreprise qui doit générer suffisamment de revenus pour faire des profits. Et c’est ici qu’intervient le « revenue management », une discipline plutôt récente et des techniques qui visent à optimiser les revenus en jouant sur les prix, le nombre de chambres disponibles et la demande. Développées et utilisées dans un premier temps par les compagnies aériennes, ces techniques sont de plus en plus répandues dans le monde de l’hôtellerie. Plus concrètement, Brigitte consigne dans un chiffrier un grand nombre de données qui permettent de déterminer, plusieurs mois à l’avance, les stratégies de prix pour les différents segments de clientèles et de marchés auxquels nous nous adressons. L’ensemble de ces données permet d’évaluer la demande et de définir la tarification, afin de générer le meilleur rendement financier pour l’hôtel, tout en répondant le plus adéquatement possible aux attentes des différentes catégories de clientèles, que ce soit les organisateurs de congrès et de voyage de groupes, les gouvernements, les entreprises et bien entendu les voyageurs individuels. De nos jours, un bon nombre de clients utilisent les agences de voyages en ligne comme Booking.com et Expedia pour leurs recherches et réservations, Brigitte doit également voir à la gestion des relations et des inventaires avec ces géants qui occupent une grande place dans l’univers touristique.

L’avenir

Quand on lui demande quelles sont ses ambitions où comment elle se voit, elle nous répond tout simplement qu’elle se voit comme une ressource pour ses membres et collègues de l’industrie.

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J’avais l’intention un jour ou l’autre de rendre un hommage personnel à mon père, Alain Girard, et j’ai décidé de le faire maintenant, sans raison particulière, juste pour lui dire merci et partager avec vous ce qu’il représente pour moi.

Ceux et celles qui le connaissent bien vont sûrement vous dire qu’Alain est un gars de gang, généreux, humain, loyal envers ses amis. Pas toujours diplomate, il peut parfois exprimer ses opinions de façon un peu trop passionnée, mais c’est avant tout par excès de franchise. Sûrement pas pour blesser la personne en face de lui, car dans la vie de tous les jours, mon père est un homme de cœur, gentil, ouvert, équitable et qui sait être très à l’écoute des hommes et des femmes qui l’entourent.

Alain a toujours été un développeur audacieux, doté d’un bon sens des affaires. Je trouve en fait qu’il a une âme d’artisan, car il aime vraiment ce qu’il fait et veut le faire du mieux qu’il le peut, sans compter le temps et les efforts à mettre pour y arriver. Ce goût pour le travail bien fait et l’engagement sont des valeurs qu’il m’a transmises et je lui en suis reconnaissante, car elles m’ont guidée et me guident encore aujourd’hui dans ma vie et ma carrière.

Une autre qualité que je trouve admirable chez lui est son humilité. Malgré toutes ses connaissances, son expérience, ses succès, il est tout à fait capable d’en faire abstraction et de céder sa place. Depuis que j’ai pris la responsabilité de la direction générale de l’Hôtel Château Laurier Québec, il me laisse patiemment faire mes preuves, sans tenter de s’imposer et sans se vexer lorsque je m’affirme et maintiens mon point de vue après une discussion. Dans un monde où plusieurs affichent de l’arrogance pour un minimum de réalisations, Alain est un exemple de modestie qui pourrait en inspirer bien d’autres.

Une autre facette de sa personnalité est sa passion pour la musique ainsi que pour les arts visuels en général. En y pensant bien, je crois qu’il n’a pas qu’une âme d’artisan, mais plus globalement une âme d’artiste, qui sait s’arrêter et se laisser émouvoir par tout ce qui est véhiculé dans une œuvre ou par la beauté d’un coucher de soleil.

Il m’est difficile de parler de mon père sans avoir une pensée pour ma mère et ma sœur qui ont dû, et doivent encore, côtoyer deux passionnés d’hôtellerie qui parlent probablement trop souvent de boulot même lors des réunions de famille.

Heureusement, ma mère, Suzanne, est une femme dotée de belles qualités, dont celle de la patience. Elle, qui apprécie tant le travail d’équipe, a su comprendre ce qu’implique la relation de proximité au travail que nous partageons mon père et moi. Il faut dire que maman a été et demeure très présente pour nous ; elle est une personne de bon conseil, une confidente vers laquelle on peut se tourner sans hésitation. Curieuse de tout, ma mère est aussi une femme qui ose et aime expérimenter. Elle partage aussi cette sensibilité pour les arts et nous lui devons sûrement notre goût pour le théâtre et notre intérêt pour tout ce qui touche à l’esthétique et à la décoration, car elle a un goût sûr et raffiné.

En ce mois de décembre, permettez-moi de souhaiter un peu à l’avance un très heureux anniversaire à mon père qui ajoutera une année à son CV au début du mois de janvier. S’il prend de l’âge comme nous tous, son esprit demeure celui d’un jeune homme passionné, plein de projets à réaliser au travail comme au plan personnel et qui regarde vers l’avenir.

À vous tous, je souhaite une belle période des fêtes, d’être entourés de vos parents, de vos amis, enfin de tous ceux et celles qui occupent une place importante dans votre vie.

Au plaisir de vous croiser lors de votre séjour à Québec, peut-être à l’Hôtel Château Bellevue, notre hôtel de charme au cœur du Vieux-Québec. Il faut dire qu’en hiver, l’architecture extérieure du Château Bellevue lui donne des airs franchement romantiques. Une fois à l’intérieur, c’est la vue magnifique sur le fleuve et son ambiance historique qui, jumelées au confort offert par ses composantes modernes, en font un havre de paix, à la fois intime, chaleureux et douillet.

Bon séjour à Québec, et Bonne Année !

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Partout où vous regardez, vous pouvez voir et entendre parler de la pénurie de main-d’œuvre. Notre secteur d’activité ne fait pas exception, car si l’hôtellerie et la restauration sont des domaines de travail emballants, ils sont aussi parfois exigeants.

Il est vrai que nous sommes la plupart du temps en contact avec des clients heureux d’être en vacances dans un hôtel charmant du Vieux-Québec comme l’Hôtel Château Bellevue, satisfaits de leur réunion d’affaires dans un hôtel confortable au cœur de l’action comme l’Hôtel Château Laurier Québec ou encore émerveillés de ce que notre traiteur le George V peut leur proposer pour rendre leur mariage ou leur activité congrès inoubliable. Il demeure que nous sommes toutefois ouverts 24/7 comme on dit, soit vingt-quatre heures par jour et sept jours par semaine.

Accueil, réception, entretien des chambres et des espaces publics, cuisine, pâtisserie, montage et démontage des salles, conciergerie, voiturier, comptabilité, marketing et ventes, les types d’emploi sont très diversifiés et commandent chacun une disponibilité, un engagement, un souci du détail et une capacité d’interagir correctement avec nos fournisseurs et nos clientèles, souvent dans une langue seconde ou lors d’une situation problématique.

Trop souvent, ces emplois sont mal compris et sous-estimés. Si tout peut sembler facile à première vue lorsqu’un client nous demande un service particulier, c’est la perception que l’on souhaite projeter, ce qui ne veut pas dire que nous ne pédalons pas en arrière-scène. Ces emplois ne sont pas en génie informatique ou en neurosciences, mais ils valent leur pesant d’or pour la société, car ils permettent aux villes et régions du Québec d’attirer et de satisfaire des touristes qui, bon an mal an, dépensent près de 10 milliards de dollars dans l’économie du Québec, dont plus de 50 % proviennent de l’extérieur de la province.

Il est donc assez frustrant de se rendre compte du manque d’intérêt qu’ont certains organismes publics et parapublics pour le recrutement et la formation adaptée de travailleurs pouvant pourvoir ces postes. Mais, nous avons aussi comme employeur notre part de responsabilité.

Pour nous, le travail de recrutement de nos employés se réalise en continu auprès des travailleurs ayant le potentiel et l’intérêt de travailler dans nos établissements. Pour la population étudiante, une première approche se fait en les recevant comme stagiaires dans le contexte d’une formation axée sur l’apprentissage en milieu de travail. Heureusement, cette démarche est appuyée par la décision de certaines institutions d’enseignement de développer des programmes coopératifs qui misent sur une formation en entreprise. Cela nous demande toutefois de s’y préparer; ainsi, notre directrice de l’accueil a elle-même été formée par le personnel du centre de formation professionnelle Fierbourg afin d’offrir aux stagiaires de ce secteur un encadrement qui soit conforme aux attentes de cette institution et que le diplôme de fin d’études ait une valeur optimale pour les diplômés.

Il est toutefois actuellement très difficile de pourvoir certains postes comme, par exemple, ceux en pâtisserie et boulangerie. Outre le recrutement auprès des institutions scolaires québécoises, il semble évident que nous devrons nous tourner de plus en plus vers le recrutement de travailleurs provenant de l’extérieur du pays. Pour y parvenir, il faudra que les organismes responsables d’ajuster les règles d’immigration, de réaliser des activités de recrutement et de délivrer des permis de travail soient plus sensibles aux besoins de notre secteur et, qu’en contrepartie, les entreprises prennent une plus grande part de la responsabilité et investissent dans l’intégration de ces personnes qui auront choisi de commencer une nouvelle vie et une nouvelle carrière au Québec. C’est du moins ma conviction et je crois que nous participerons de plus en plus aux activités d’organismes comme Québec International afin de mieux faire comprendre nos besoins et nos attentes.

La taille et le caractère familial de nos établissements en font des lieux de travail agréables et conviviaux, tout en étant très compétitifs en ce qui concerne les conditions d’emploi. Nous prenons de plus en plus soin de faire connaître notre entreprise, de mettre en valeur l’ambiance et la qualité de notre environnement de travail et nous encourageons nos employés à nous recommander des parents et amis désireux de se joindre à nos équipes. Malgré tous ces avantages et ces efforts, et bien que nous soyons privilégiés comparativement à d’autres entreprises, près de 50 % de notre personnel d’entretien et d’hébergement y travaille depuis moins de 18 mois. Ce qui démontre l’importance d’agir rapidement et de développer de nouveaux marchés d’emplois si nous voulons continuer à développer de nouveaux marchés de clientèles.

Il n’y a pas qu’une solution pour avoir du succès et attirer des gens qui seront heureux de travailler dans nos établissements et d’y faire carrière. L’accueil de stagiaires, l’offre de conditions d’emplois et de travail intéressantes, l’intégration réussie de nouveaux arrivants, l’appel à des solutions technologiques pour certaines tâches répétitives, toutes ces solutions et bien d’autres devront être envisagées pour poursuivre le développement de notre entreprise, de notre région et du Québec.

Si vous connaissez des personnes désireuses de travailler dans le secteur de l’hôtellerie ou de la restauration à Québec, et pour qui une belle ambiance de travail est essentielle, n’hésitez pas à les référer à notre directeur des ressources humaines, Yannick Savard, qui pourra sûrement répondre à toutes leurs questions.

Merci et à très bientôt!

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Avez-vous déjà emprunté la Côte de la Montagne pour vous rendre dans le Vieux-Port alors qu’un navire de croisière est amarré au quai 21? La vue est saisissante! On prend alors toute la mesure de ces géants de la mer. Et on comprend aussi pourquoi l’escale, l’embarquement ou le débarquement à Québec est un point culminant de l’expérience vécue par les croisiéristes lors de leur voyage.

Québec est une ville portuaire qui accueille des navires en escale depuis très longtemps. Des efforts ont toutefois été faits depuis environ 20 ans pour que Québec devienne de plus en plus un port d’embarquement et de débarquement, ce qui permet aux croisiéristes de prolonger leur séjour et de profiter pleinement de tout ce que Québec a à leur offrir.

Bien sûr, la beauté et le caractère patrimonial de la ville plaisent aux croisiéristes. Ceux que nous accueillons à l’Hôtel Château Bellevue sont des voyageurs individuels majoritairement américains qui viennent d’aussi loin que la Californie pour prendre contact avec le fleuve Saint-Laurent et se faire raconter l’histoire de Québec. Ils sont généralement enchantés de pouvoir explorer la ville à leur rythme avant le départ de leur navire ou au retour de leur croisière à Québec. Cette pause leur permet de mieux se retrouver entre amis, de faire la connaissance d’autres voyageurs et de prolonger leur plaisir jusqu’à la dernière minute puisque l’Hôtel Château Bellevue se trouve à moins de 2 km du terminal de croisières.

Québec reçoit plusieurs types de croisières et si les mois de septembre et d’octobre demeurent les plus populaires, grâce aux paysages multicolores qu’offre l’automne, la saison des croisières s’étire de plus en plus; ainsi, les premiers navires arrivent maintenant à Québec dès le début du mois de mai alors que les derniers quittent le port au début du mois de novembre.

Au fil des années, de nouveaux marchés se sont ouverts et on observe l’arrivée de nouvelles clientèles chez les croisiéristes. Cette année, c’est la visite du navire Disney Magic le 26 septembre prochain qui fera sûrement les manchettes alors que le Port de Québec déroulera le tapis rouge pour les quelque 2 700 passagers qui en débarqueront pour la première fois à Québec. Et c’est sans parler des navires de la catégorie des Sea Princess, Queen Mary 2 et Adventure of the Seas qui attireront sûrement les amateurs et les résidents de la grande région de Québec venus spécifiquement pour les admirer.

Si l’arrivée de ces navires est un véritable spectacle en soi, elle est aussi attendue par plusieurs entreprises et commerces de la région pour l’activité économique qu’elle génère. En 2017, les résultats de l’étude pancanadienne The Economic Contribution of the International Cruise Industry in Canada démontraient que la dépense moyenne d’un croisiériste à Québec avait été d’environ 177 $ et de 39 $ pour chacun des membres d’équipage, ce qui représentait au total une dépense de 19 M $. L’étude révélait aussi qu’entre 40 et 45 % des croisiéristes interrogés au Québec avaient débuté ou terminé leur croisière dans un port québécois, plutôt que dans un port américain ou des provinces maritimes. Autre fait intéressant, l’accueil des résidents a été identifié comme un facteur majeur de satisfaction par les croisiéristes avec une note de 9,4 sur 10. Il est important de noter qu’en 2016, la région de Québec avait reçu la visite de 151 500 des 349 900 passagers ayant visités l’un des ports québécois.

La ville de Québec a tout pour plaire aux croisiéristes dont 51 % proviennent des États-Unis (Californie et Floride) et 24 % d’Europe (Allemagne et Angleterre), et dont l’âge moyen est de 64 ans. Les navires accostent au centre-ville, ce qui facilite leurs déplacements. Le caractère sécuritaire de la ville les incite à flâner sans inquiétude et à revenir à pied au navire, quelle que soit l’heure, de jour comme de soirée.

La ville a une offre d’hébergements, de restaurants, d’attraits et de commerces et boutiques à la hauteur des attentes de ces visiteurs amateurs de ce qui est beau et de ce qui est bon. En fait, la croisière agit souvent comme une vitrine sur ce que la ville de Québec a de meilleur à offrir, ce qui explique qu’environ le tiers des croisiéristes disent avoir l’intention de revenir au Québec au cours des trois années qui suivront leur croisière. Nous voyons, à l’Hôtel Château Bellevue, de plus en plus de ces visiteurs et nous croyons que ce n’est qu’un début puisque la clientèle des croisiéristes est en croissance continuelle depuis les dernières années.

D’ici notre prochain rendez-vous, je vous propose d’aller faire un tour au Vieux-Port pour assister à l’arrivée ou au départ de l’un de ces navires; vous trouverez l’horaire ici. Vous aurez peut-être, un peu comme moi, l’impression d’être vous aussi en vacances à la seule vue de ces grands navires blancs !

D’ici là, je vous souhaite de passer une fin d’été agréable et un début d’automne lumineux!

À la prochaine!

Aude Lafrance-Girard

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Que l’on accède au Vieux Québec par la Grande Allée ou par la basse ville en empruntant le boulevard Champlain, on constate rapidement que la ville de Québec regorge d’espaces verts. Terrains privés, bacs suspendus aux balcons, places publiques, grandes artères, partout on retrouve de la verdure, des arbres magnifiques et des fleurs à profusion qui mettent en valeur l’architecture unique de Québec.

J’ai personnellement mes coins préférés pour courir, pique-niquer ou m’asseoir le temps de déguster une crème glacée, lire ou simplement profiter du moment présent. Le parc du Bois-de-Coulonge en est un.

Situé dans la section ouest de la Grande Allée, ce parc a une longue histoire qui remonte au 17e siècle. Connu tour à tour comme la châtellenie de Coulonge, Spencer Wood puis Bois-de-Coulonge, cet espace de 24 hectares a été le lieu de résidence du lieutenant-gouverneur jusqu’à l’incendie de sa demeure en 1966, pour devenir un parc ouvert au public depuis 1970.

Ce que j’aime du Bois-de-Coulonge, c’est qu’il se prête à plusieurs activités de plein air en toutes saisons. On peut y faire du ski de randonnée ou de la raquette en hiver et participer aux activités de cabanes à sucre ou faire une longue promenade pour admirer les tulipes et les nombreuses variétés de rhododendrons et d’azalées au printemps. Les vastes espaces libres permettent de s’échanger un ballon de football ou un frisbee entre amis alors que les sentiers ombragés facilitent ma séance de course à pied durant les chaudes journées d’été. Les nombreux arbres matures et la vue sur le fleuve et la marina de l’anse au Foulon en font un lieu aussi très agréable à visiter en automne. Que vous soyez un sportif ou un amoureux de la nature, ce parc est sûrement un lieu à découvrir et redécouvrir.

Étant une résidente du Vieux-Québec, il y a deux endroits où j’aime particulièrement me retrouver. Le premier est le parc du Cavalier-du-Moulin. Ce petit parc est bien caché tout au bout de la rue Mont-Carmel et voisine le Conservatoire d’art dramatique de Québec. J’y viens essentiellement pour son ambiance intime, à la fois calme et sereine. C’est un lieu idéal pour faire un pique-nique, discuter entre amis, lire, rêvasser ou faire une courte sieste. Comme cet espace faisait partie des fortifications sous le régime français, son élévation offre un point de vue unique sur le Vieux-Québec et les abords de la citadelle. Je vous invite donc à le découvrir et à n’en parler qu’à vos véritables amis… pour en conserver le secret.

Mon second parc préféré du Vieux-Québec est le parc du Bastion-de-la -Reine, et plus spécifiquement la terrasse St-Denis située dans sa portion la plus à l’est. Ce parc, qui fait partie des plaines d’Abraham et longe les glacis de la Citadelle de Québec, offre un panorama exceptionnel embrassant à la fois la superbe rue St-Denis au premier plan, la promenade Dufferin, le fleuve St-Laurent jusqu’à l’ile d’Orléans et le Château Frontenac qui domine ce paysage urbain unique. Que ce soit au lever du soleil, en plein jour ou à l’heure bleue lorsque le soleil disparaît et que les premières lumières apparaissent, cette vue ne cesse de me surprendre et de m’émouvoir.

Je vous suggère de vous y rendre tôt le matin ou en début de soirée afin de profiter pleinement de ces moments magiques. Si vous êtes amateur de photographie et que vous désirez conserver un souvenir impérissable de Québec, c’est sûrement l’un des endroits à ne pas manquer. Si vous résidez à l’Hôtel Château Bellevue n’hésitez pas à demander à notre personnel de vous orienter au besoin, car la terrasse St-Denis se trouve à 3 minutes à pied de l’hôtel.

Je me rends compte que j’aurais pu vous parler de bien d’autres parcs et jardins de Québec, mais il y en a tellement! Et chacun propose des ambiances et des activités différentes qui peuvent répondre à vos attentes bien spécifiques du moment comme faire votre jogging du matin, manger un sandwich lors d’un arrêt en cours de visite ou permettre aux enfants de dépenser leur trop plein d’énergie. Quel que soit votre lieu d’hébergement ou de visite, n’hésitez pas à demander aux résidents de Québec où se trouve le parc le plus près et ils se feront un plaisir de vous faire une suggestion.

D’ici notre prochain rendez-vous du mois d’août sur cette page de blogue, je vous souhaite de passer un été agréable et plein de découvertes! Bon été à vous!

Aude Lafrance-Girard

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Cathédrale Holy Trinity; Cercle de la Garnison, style château de l’hôtel de ville, de la gare du Palais, du manège militaire et bien sûr du Château Frontenac : l’héritage architectural britannique de Québec saute aux yeux surtout dans le Vieux-Québec et les quartiers centraux. Mais il y a une autre tradition britannique qui persiste à Québec : celle de boire le thé. Bien qu’on puisse en commander dans tous les cafés et restaurants de la ville, prendre le thé mérite de s’arrêter dans un lieu qui permet de vivre un moment spécial et de profiter pleinement de l’instant présent ! Alors, voici quelques-uns de mes endroits favoris pour prendre le thé à Québec.

Le Lièvre & la Tortue, situé sur la 3e avenue au coin de la 12e Rue dans le quartier Limoilou, est un endroit qui mérite sûrement le détour. Ce café, boutique et salon de thé est tout ce qu’il y a de plus sympathique pour prendre le goûter en mi-journée durant la semaine ou pour se prélasser paresseusement et prendre tout son temps le samedi ou le dimanche. L’ambiance fait très british et j’aime bien m’installer dans cette petite pièce qui me donne toujours l’impression d’entrer dans le conte « Alice au pays des merveilles. » On y offre une belle sélection de thé, mais impossible pour moi de commander ce breuvage sans l’accompagner de petites douceurs servies dans des assiettes fleuries. On y retrouve les traditionnels quatre-quarts au citron et scones, mais il y a tellement plus ! Et si les parents et amis qui vous accompagnent ne sont pas nécessairement des amateurs de thé, on y retrouve de bons cafés et plein d’autres choix gourmands. Quel plaisir d’y revenir et découvrir toutes les nouveautés régulièrement offertes en boutique !

Vous aimez le thé sans vraiment avoir eu l’occasion d’en explorer toutes les facettes ? Alors, il existe un lieu qui saura vous offrir cette opportunité. Il s’agit de la maison de thé Camellia Sinensis  située sur la rue St-Joseph Est, dans le quartier St-Roch. Thé blanc, thé noir, thé vert, de Chine, du Japon, de l’Inde, du Kenya, thé biologique ou thé vieilli, le choix est immense. Heureusement, le personnel sur place est là pour vos accompagner et vous guider. En plus de pouvoir y prendre le thé, accompagné d’un chocolat noir assorti, d’un sablé, d’un biscuit aux saveurs harmonisées ou de dattes, je suis certaine que la boutique retiendra votre attention par sa sélection de bols, de tasses, de théières et d’équipements spécialisés. Un endroit à visiter si on veut se gâter ou offrir un cadeau à un véritable amateur de thé.

Changement d’ambiance, je vous propose maintenant le décor superbe, l’ambiance feutrée et la vue imprenable offerte par le restaurant Champlain du Fairmont Le Château Frontenac. C’est le samedi entre 14 h et 15h30 qu’on peut y vivre l’expérience haut de gamme de l’Afternoon Tea. On parle ici de revivre une tradition qui date de l’Angleterre du XIXe siècle, alors que l’heure du thé en après-midi tenait lieu et place de repas; on comprend alors que le menu offert soit aussi élaboré. Avec son vaste choix de thés, de sandwiches et bouchées salées, de scones avec confitures, crème et marmelades, la table de sucreries spécialement préparées par le chef Stéphane Modat avec des ingrédients locaux de grande qualité, l’heure du thé n’aura jamais été aussi réjouissante. Et pourquoi ne pas égayer l’expérience avec un verre de champagne ?

Si vous désirez prendre le thé au Château Frontenac prochainement, je vous suggère de faire une réservation sans tarder pour vous assurer d’une place au moment de votre choix. Vous vivrez par la même occasion un moment historique puisque notre illustre voisin célèbre cette année son 125e anniversaire avec une programmation très élaborée.

Et si vous préférez prendre le thé de façon simple, détendue et conviviale après une longue journée de visite dans le Vieux-Québec, il est tout à fait possible de le faire dans le confort du lobby de notre hôtel lors de votre séjour au Château Bellevue. Et rien ne vous empêche de quitter notre petit château à pied pour profiter pleinement des festivités offertes à l’occasion de l’anniversaire du «grand château» !

Je vous souhaite un beau printemps et au plaisir de vous compter parmi mes lecteurs lors de notre prochain rendez-vous du mois de juin, alors que l’été aura sûrement pointé le nez !

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Chambres

En vacances, les visiteurs choisissent un hôtel bien localisé et une chambre qui offre confort et sécurité. Mais ils recherchent aussi un décor qui rehausse la qualité de leur expérience de voyage. La qualité du design intérieur prend alors toute son importance et j’adore toucher à cette dimension de mon travail. En fait, c’est une réelle passion personnelle.

Le design des chambres et des espaces communs d’un hôtel doit répondre à plusieurs exigences; il doit participer à combler les désirs de nos clients, tout en fournissant un environnement de travail optimal aux membres de notre personnel. Le design a pour objectif d’harmoniser le tout de façon à ce que l’ambiance, le confort et l’intimité des pièces ajoutent au plaisir d’habiter les lieux, tout en offrant une ergonomie qui facilite la livraison des services au jour le jour.

On mentionne souvent des éléments de décoration pour décrire une chambre d’hôtel ou un lobby, alors que leurs qualités ou leurs défauts proviennent souvent du design. Une bonne organisation de l’espace et la disposition adéquate des meubles et équipements dans une pièce peuvent faciliter la fluidité des déplacements, participer à réduire les bruits ambiants, accélérer le service du petit-déjeuner et même encourager les échanges entre les clients. Un mauvais design aura tous les effets contraires.

Il est donc important que le design de l’hôtel reflète son positionnement et qu’il tienne compte des principales caractéristiques, besoins et attentes des clientèles qu’il dessert. Si vous avez séjourné à l’Hôtel Château Bellevue vous aurez sûrement remarqué, et apprécié je l’espère, son côté intime, chaleureux, douillet. Une ambiance que l’on désire adaptée tant au client qui y vient en solo, qu’en amoureux ou entre amis. Cette ambiance résulte à la fois de la dimension historique du bâtiment, mais aussi du confort apporté par ses composantes modernes. Je dois dire que j’aime bien exploiter ce mélange ancien-moderne chaque fois que j’en ai l’occasion. Par exemple, récupérer et actualiser de vieux meubles ou valoriser nos plus petites chambres en associant boiseries, briques ou pierre à un papier peint aux couleurs, textures ou graphies modernes permet d’ajouter du caractère et de dynamiser le décor. Optimiser toutes les opportunités qu’offre un bâtiment avec une architecture aussi typée que celle de l’Hôtel Château Bellevue présente plusieurs défis, mais aussi plein de possibilités à exploiter.

Une autre composante qui me tient à cœur est celle de la lumière. Dans un bâtiment ancien, cette dimension pose souvent problème puisqu’il est difficile de modifier la structure du bâtiment pour y faire pénétrer la lumière naturelle. La sélection et la disposition des luminaires, la coloration des murs et du mobilier, le choix des textures qui absorbent ou reflètent la lumière ambiante, tout devient important pour amplifier et diffuser chaque rayon ou faisceau de lumière.

Comme hôtelier indépendant qui exploite un établissement de petite taille, il faut à la fois demeurer très alerte afin d’éviter de sombrer dans le déjà vu, tout en étant conscient de l’impact des travaux et des coûts qui y sont associés. C’est pourquoi chaque année nous planifions la rénovation d’environ quatre chambres et le rafraîchissement d’un espace public de l’Hôtel Château Bellevue. Il faut alors faire preuve de créativité, tout en évitant de suivre la dernière tendance qui risque de se démoder rapidement ou de déplaire à des occupants pour qui l’Hôtel Château Bellevue, sa localisation et son style participent au prolongement d’une expérience plus globale, celle de la visite du Vieux-Québec.

Pour demeurer à jour et m’inspirer, rien de mieux que de voyager. Cela m’aide à développer continuellement ma compréhension des besoins des clients et me fait découvrir diverses façons de répondre à ces besoins de manière originale et créative. Je vous propose de jeter un coup d’œil à un établissement que j’ai visité récemment et qui m’a éblouie par son design à la fois simple et respectueux de son histoire. Il s’agit de l’hôtel Baudon de Mauny situé au cœur de la ville de Montpelier dans le sud de la France. Bâti au 18e siècle, ce tout petit hôtel a connu des rénovations majeures qui lui permettent aujourd’hui d’offrir une qualité de séjour comparable à celle de grands hôtels contemporains, avec des équipements et services modernes mis en valeur par le cadre et les détails architecturaux d’époque qui en font un lieu unique et magique.

Si vous êtes aussi amateur de design ou connaissez des exemples d’hôtels alliant à la fois modernisme et histoire de façon originale, n’hésitez pas à me laisser un commentaire.

Je vous souhaite une bonne fin d’hiver puisque je vous reviens avec un nouveau blogue en avril prochain!

Aude Lafrance-Girard

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L’Amérique du Nord regorge de villes fabuleuses. Mais je crois très honnêtement que Québec occupe une place de choix parmi ces destinations. Et ce n’est pas seulement pour son histoire unique ou sa beauté indiscutable. Parmi les bonnes raisons d’inscrire Québec tout au haut de sa liste, je débute cette série de blogues sur «Pourquoi choisir Québec ?» par un argument de poids : on y mange très bien, quel que soit son budget et à toute heure du jour.

Je vous entends déjà me dire que Québec n’est pas New York. Vous avez raison, mais en ce qui concerne le nombre de restaurants, savez-vous que Québec en a au moins autant par 1 000 habitants ? Si certains croient que ce nombre élevé de restaurants peut poser des problèmes de rentabilité, il demeure que cela implique aussi beaucoup de choix tant pour les résidents que pour les visiteurs.

Outre le nombre, la qualité de ce l’on y sert est tout aussi remarquable. S’il n’y a pas de restaurant avec des étoiles Michelin à Québec, il y a plusieurs restaurants dont le menu et la carte des vins peuvent impressionner les gourmets les plus exigeants.

Ce qui caractérise toutefois la restauration à Québec c’est que l’on y mange bien, quelle que soit la catégorie de restaurants et le quartier de la ville où l’on se trouve. Outre les restaurants, on compte une grande quantité de bistros et de cafés où il fait bon s’arrêter pour savourer une cuisine qui se veut simple, mais goûteuse. Cela s’explique probablement par nos origines européennes, qui nous ont inculqué non seulement des traditions culinaires, mais l’importance de prendre le temps de savourer son repas en bonne compagnie. Nos racines sont aussi nord-américaines, ce qui explique que nos chefs sortent des sentiers battus, innovent et proposent des accords qui enrichissent ces traditions et les modernisent sans perdre l’essence de notre culture.

Un autre atout de la restauration à Québec est la fraicheur des produits utilisés tout simplement parce qu’il existe une véritable mine de terroirs travaillés par des producteurs dévoués à leur métier dans un rayon de moins de 40 kilomètres du Vieux-Québec. Il n’y a pas que des fraises à l’Ile d’Orléans, des fromages dans Portneuf ou du canard sur la Côte-de-Beaupré. La proximité à une très grande variété de produits exceptionnels agrément notre cuisine aux arômes et aux saveurs spécifiques à la région de Québec. Et je ne vous parle pas des microbrasseries qui elles aussi renouvellent une tradition régionale qui remonte à Louis Hébert (1627).

Quantité, qualité, originalité. On peut aussi parler de variété. Bien que la population de la ville et de la région de Québec soit relativement homogène, on y retrouve des restaurants non seulement de tradition française, mais aussi de tradition italienne, grecque, chinoise, thaïe, indienne, libanaise, vietnamienne, latino-américaine et bien sûr amérindienne d’origine Wendat; là encore, les plats proposés sont généralement revisités tout en étant fortement inspirés des traditions qui les ont vus naître.

Enfin, un dernier point qui selon moi caractérise la restauration à Québec est son coût très abordable. Il est facile de très bien manger dans un décor original et une ambiance conviviale à Québec sans devoir vider son portefeuille. Ce qui fait que l’on peut se permettre d’y aller plus souvent, de découvrir les nouveautés et de récidiver dans notre restaurant ou bistro préféré.

Vous l’aurez deviné, si je vous mentionne que la qualité de la restauration est une caractéristique de la ville de Québec, c’est que je suis moi-même un peu «foodie» à mes heures. J’aime bien manger, mais j’adore aussi faire découvrir des coins gourmands aux parents, aux amis et aux clients curieux de notre hôtel le Château Bellevue. Je ne peux donc pas vous laisser sans vous faire connaître quelques adresses où j’aime bien me retrouver. Pas facile comme exercice, car il y en a tellement ! Bon, je me lance :

Le Mezzé : située dans le quartier Montcalm, cette taverne grecque offre une ambiance chaleureuse et un menu qui répond aux attentes tant des amateurs de poissons et fruits de mer que de ceux qui préfèrent les viandes grillées. N’hésitez surtout pas de demander au proprio ou au personnel de vous guider dans vos choix. En ce qui me concerne, je trouve la pieuvre excellente !

Battuto : Il vous faudra réserver pour goûter à la cuisine typiquement italienne de ce petit restaurant situé rue Langelier; surtout depuis que le magazine EnRoute d’Air Canada lui a attribué le titre de meilleur restaurant au Canada. Tout est frais, délicieux, simple et attentionné. La taille du restaurant fait que l’on est près du Chef, que le service est ultra personnalisé et que l’ambiance y est unique.

Restaurant Wong : Ce restaurant chinois de la rue Buade est une véritable institution. J’aime m’y rendre régulièrement et pas seulement parce qu’il est une entreprise familiale de 3e génération comme la nôtre. Steve Wong relève très bien le défi aux cuisines, car tout y est savoureux. Des classiques « egg rolls » ou « chow mein » en passant par la soupe « won-ton » (dont le bouillon parfumé me fait récidiver à lui seul), le menu offre de quoi plaire à tous et toutes, adultes comme enfants. Un classique qui a su se réinventer avec succès.

Je vous reviens prochainement avec d’autres raisons de choisir Québec. Soyez heureux et à très bientôt,

Aude Lafrance-Girard

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Chambres

Vous savez que mon père, Alain Girard tient un blogue sous l’enseigne de l’Hôtel Château Laurier Québec. J’y ai signé quelques billets et… j’y ai pris goût… au point de tenir mon propre blogue sous la bannière de notre petit bijou qu’est l’Hôtel Château Bellevue.

Pour cette première, j’ai choisi de vous parler de l’expérience que nous désirons développer pour nos clients du Château Bellevue, ce petit cocon de 47 chambres dont le nom évoque si bien son emplacement idéal, face au fleuve, en bordure du parc des Gouverneurs, au cœur du Vieux-Québec.

Chambres

Dans nos établissements, nous poursuivons une démarche visant à améliorer nos services et à nous assurer qu’ils soient livrés de façon authentique et personnalisée. Mais comment améliorer cette proximité entre notre personnel et notre clientèle du Château Bellevue alors que la taille de l’hôtel fait qu’elle est déjà très présente?

C’est en travaillant en étroite collaboration avec nos employés que nous avons mis le doigt sur plusieurs points qui peuvent sembler des détails, mais qui permettront sûrement de mieux exprimer la personnalité de l’hôtel et son caractère chaleureux si apprécié des clients.

Les actions proposées jusqu’ici touchent autant l’aménagement de l’espace que le choix de la musique d’ambiance en passant par la façon de rédiger les notes destinées à nos clients. Ces actions visent principalement à mieux supporter le travail de nos employés et à améliorer la qualité de toutes les interactions avec et entre les clients. Par exemple, l’espace du petit déjeuner sera repensé afin de le rendre plus convivial et de faciliter les échanges. La baie vitrée en façade de l’hôtel sera dotée d’une banquette afin de faire profiter pleinement ses utilisateurs de la vue magnifique qu’elle offre. Si l’uniforme demeure obligatoire pour nos employés, ils ont toujours la possibilité de porter des accessoires qui leur permettent de mieux faire ressortir leur personnalité.

Déjeuner

Les changements déjà apportés et ceux qui sont à venir demandent la collaboration de tous afin d’être intégrés dans les opérations au quotidien. C’est pourquoi le travail continu d’amélioration de l’expérience client se fait en équipe et les employés qui y participent le font volontairement, ce qui démontre leur intérêt et leur engagement dans la démarche. La mixité des participants est aussi importante, car nous avons besoin de points de vue différents qui favorisent la créativité; ainsi, les membres de l’équipe proviennent des différents services du Château Bellevue et de l’extérieur puisque deux d’entre eux travaillent à notre autre hôtel, le Château Laurier Québec.

Employés

L’expérience client demeurera toujours une perception que le client retient de notre entreprise avant, pendant et après son séjour. Si rien ne garantit que tous nos clients seront toujours pleinement satisfaits, nous croyons qu’observer, écouter, évaluer et s’améliorer continuellement demeure la meilleure façon d’y parvenir et de faire du Château Bellevue un endroit où il fait bon se retrouver. Si vous faites prochainement l’expérience du Château Bellevue, n’hésitez pas à me faire part de vos impressions ! Elles sont importantes pour nous.

À très bientôt,

Aude Lafrance-Girard

Clavardage